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EthiCum et la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme


Depuis sa création, EthiCum a inscrit la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme comme référence dans le préambule de ses statuts.

Le 10 décembre 2008, sera célébré le 60ème anniversaire de sa signature en France au Palais de Chaillot à Paris.

Ethicum a donc souhaité organiser une conférence-débat le 4 Décembre 2008 (Cf. article par ailleurs dans ce blog) autour de la DUDH et de sa dimension socio-économique en particulier de ses Articles 23 et 24 ainsi que d’une partie de ses Articles 22, 25 et 12.

Les thèmes qu’il est prévu de développer au cours de cette conférence-débat seront les suivants :

  • 60 ans après sa signature le 10 Décembre 1948 au Palais de Chaillot à Paris, qu’en est-il du « Progrès Social » proclamé alors comme devant être favorisé ?
  • Avons-nous progressé, stagné ou… régressé ?
  • Quels sont ou pourraient être les critères d’appréciation pour évaluer la dimension équitable des relations sociales ?
  • Il est question des droits mais doit-on et peut-on aussi parler des devoirs ?
  • En quoi la DUDH a-t-elle pu ou pourrait contribuer à créer de nouvelles valeurs et de nouvelles richesses dans le futur ?
  • La DUDH a-t-elle contribué ou peut-elle contribuer à créer de nouvelles Lois et règlements ou inciter à plus de Dialogue Social et de progrès obtenus par seule négociation entre Parties Prenantes ?
  • La DUDH peut-elle contribuer à plus d’Ethique d’Entreprise et des Affaires ?

Vous êtes cordialement invité(e) à contribuer au futur débat en apportant vos commentaires à cet article.

Merci.

Ce poste a 3 Commentaires

  1. disdet dit :

    De manière synthétique, nous nous trouvons dans une situation de mondialisation, sans régulation (tout au moins quand cela nous arrange : Cf. immigration …).

    Or, c’est bien là son aspect précurseur, la Déclaration UNIVERSELLE des droits de l’Homme, devrait s’appliquer sur l’ensemble de la planète et dans toutes les dimensions de l’activité Humaine.

    Elle pose la question de son étendue, de sa mise en place, de son contrôle et, le cas échéant, de sanctions.

    Il existe des prémisses de ce type d’institution telle que l’ONU, l’OTAN, TRIB PENAL INTERNATIONAL ….

    Néanmoins, ces organes n’ont que peu de pouvoir car la volonté politique (et des peuples) ne suit pas.

    Dans toutes les activités humaines (Politiques, Economiques, Sociales, Culturelles …), doit-on favoriser une gouvernance mondiale globale sur ces sujets ? Segmenter par domaine (Eco, Pol …) ? Laisser chaque Nation se réguler ?

    Ne serait-il pas temps, au-delà de la Déclaration, de mettre en place les structures de contrôle et de sanctions, légitimes ? Et ce, à quel niveau ? Suivant quelles modalités ?

    Sans quoi, la DUDH reste un « vœux pieux » qui dépend du bon vouloir des dirigeants, de leur dogmatisme (la meilleur lutte contre ceci est la DUDH) et de leurs intérêts.

    Le grand tord de la DUDH est de reposer sur l’espoir que le monde soit Ethique (qu’il est la volonté de …).

    Or, ce n’est pas le cas !!!

    Mots clés :

    Régulation (Respect, Contrôle et bonus/malus)
    Mondialisation
    Gouvernance
    Ethique vs. contraintes

    Progrès partagés et justice équitable

  2. BOSIO Gérard-Louis dit :

    Une première lecture me conduit à estimer que seuls les articles 23 et 24 ont un rapport direct avec l’entreprise. La question « impertinente » ou « pertinente » que je me pose est : La législation française et le Code du travail en particulier sont-ils en deçà ou au-delà de ces articles ? Ne faut-il pas proposer une « Déclaration » des DEVOIRS du « citoyen travailleur » et qu’elle est la notion de rémunération équitable et satisfaisante ? Existe-il des critères d’appréciation objectifs pour mesurer cette notion ?

  3. Muriel Blanc dit :

    tant que la cupidité sera si présente dans notre monde, la DUDH risque de rester un voeux pieux !

    Alors n’hésitons pas à valoriser cette déclaration qui malgré tout est une sorte de repère fixe et donne l’occasion de s’arrêter un peu, de regarder l’avenir …… et peut-être de faire évoluer (trop lentement, c’est certain) les idées puis les comportements.

    Je crois que ce texte « fait rêver » celui qui a faim malgré ses longues journées de travail et « est un rêve » pour nombre d’étudiants chinois, rêve qu’ils aimeraient voir leur pays atteindre.

    Demander à tous les pays d’appliquer les mêmes règles sociales ne sera possible que lorsque le fossé entre les pays « développés » et ceux « en voie de développement » se sera resserré.

    Enfin, ce texte déclaratif (adopté par 48 états parmi les 56 participants en 1948) n’a pas de portée juridique, c’est ensuite le « pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels » qui est applicable par les juridictions nationales des Etats qui l’ont signé (35 Etats en 1976).

    Enfin, lorsque je lis les articles concernant « le social », c’est vrai que les énoncés « toute personne a droit à … », notamment appliqués au travail et au repos donnent l’impression que
    – ceux qui ne veulent pas n’y sont pas obligés
    – ceux qui veulent attendent qu »ON » leur donne …..
    Cela manque pour moi de responsabilité.

    Bien à vous

    Muriel Blanc

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