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Reconnaissance non-monétaire au travail


Le 17 mars 2009, l’Espace Antipolis à Sophia Antipolis, partenaire d’EthiCum, représenté par M. Jean-Philippe Dalesme son P-DG, a accueilli une soixantaine de personnes et personnalités dont M. Philippe Khaldi, représentant le Sénateur-Maire de Valbonne, Marc Daunis, pour une Table-Ronde sur un thème qui manifestement « interpelle » de nombreux responsables et professionnels d’entreprises: la reconnaissance non monétaire au travail.Pour évoquer ce sujet a été convié à Sophia Antipolis, M. Christophe Laval qui, après avoir été DRH ou DG de grands groupes internationaux (Schlumberger, Quakers Oats, Yoplait, JT International, Compass) puis DG de l’Association Entreprise & Personnel qui regroupe 150 grandes entreprises (dont la moitié des sociétés du CAC 40) totalisant 2,5 millions d’employés, se consacre désormais à la promotion de la reconnaissance non monétaire au travail comme pratique managériale en Europe.

Dans ce contexte M. Laval a publié un livre « Plaidoyer pour la reconnaissance au travail » aux éditions www.livrebusiness.com et vient de créer le cabinet VPHR (Vision Performance Humain Reconnaissance) ainsi qu’un site internet dédié à la reconnaissance au travail www.reconnaissanceautravail.com.

A noter que pour cette Conférence-Débat, M. Laval était entouré de personnes qualifiées et de qualité, à savoir Mme Josiane Benz, Dirigeante-Consultante et Présidente des Femmes Chefs d’Entreprises Mondiales de Cannes-Côte d’Azur, Mme Régine Pailhès-Roset, DRH et Vice-Présidente de Femmes 3000 Côte d’Azur, M. Alain Saubert, Cadre de Banque et Président de la CFE-CGC des Alpes Maritimes.

La Conférence-Débat a été ouverte par la Déléguée Côte d’Azur d’EthiCum, Mme Véronique Bonnet et les débats ont été animés par son Président-Fondateur M. Philippe Caner.

Monsieur Laval a commencé sont exposé par la présentation d’une longue enquête qu’il a effectué en 2008 et qui a révélé, entre autres, que la plus grande cause de dévalorisation du travail était précisément le manque de reconnaissance (45% des actifs consultés) devant le stress (40%) et la précarité de l’emploi (27%) sachant qu’en France, 59% des employés sont dans l’attente d’une plus grande reconnaissance de leur supérieur hiérarchique alors que, par exemple, ce n’est le cas que pour seulement 40% des américains et des espagnols.

Monsieur Laval a ensuite décrypté les différents obstacles à cette reconnaissance et les possibilités d’approche du sujet largement intégré dans la culture anglo-saxonne mais peu dans la culture d’entreprise française en soulignant la nécessité d’une adaptation aux mentalités et usages ‘hexagonaux’.

Fidèle en cela à la tradition d’EthiCum qui veut aborder les sujets avec pragmatisme, M. Laval a pu exposer aussi les incidences positives de la bonne gestion de la reconnaissance au travail par les employés : diminution du stress, réduction du turn-over et de l’absentéisme, amélioration du climat social, augmentation de la productivité,…

S’en est suivi un débat entre l’intervenant et les témoins puis avec les participants, par exemple sur la question de la remise d’une « médaille » ou autre « récompense non monétaire » versus une prime sonnante et trébuchante, pour arriver d’ailleurs à la conclusion qu’au bout du compte la combinaison de l’un avec l’autre était certainement la solution idéale pour autant que le tout soit fait avec solennité.

Une autre partie du débat a encore porté sur le lien qui pouvait être fait entre stress, santé et reconnaissance au travail et ce que celle-ci contribue largement au  bien-être des employés ce qui n’est pas marginal en cette période de « crise » même si cela ne résout pas les difficultés que rencontrent les personnes confrontées au chômage.

Dans sa conclusion M. Laval a insisté sur le fait que la période actuelle conduisait à une prise de conscience de la nécessité de remettre les valeurs humaines au centre des débats ce qui est le leitmotiv de l’Association EthiCum depuis sa création comme pionnière sur les thématiques éthique et RSE depuis 2002.

La Conférence-Débat s’est agréablement conclue par un apéritif auquel ont été conviés les participants par M. J-Ph Dalesme PDG des Espaces Antipolis, aux Bar des Terrasses d’Antipolis.

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