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La mensuelle du 21 Mai… en quelques mots

« Ethique des pratiques de coaching »

 Lors de la dernière mensuelle d’EthiCum, le 21 mai dernier, Véronique Vion, conseil en management, coach et formatrice depuis 2000, venait porter le message, partagé d’ailleurs par l’auditoire : Heureusement, il y a une éthique du coaching ! On voit tant d’excès sous la notion de coaching. Le mot est marié à toutes les sauces : coaching sportif, coaching d’animaux, coaching minceur, etc !
De plus, l’intervention de mauvais coaches fait plus de mal que de bien, et il est alors très difficile pour la profession de re-crédibiliser le métier. 

 Des préalables semblent essentiels : le coach doit être mature, avoir une bonne expérience de l’entreprise, ne pas avoir un ego surdimensionné et exprimer des valeurs comme la bienveillance et le sens de l’écoute.

Le code de déontologie constitue ensuite un cadre d’intervention qui assure en partie le respect de la personne : ce code touche à la formation, à l’obligation de confidentialité, et aux principes de base de la démarche.

Enfin, alors que le code de déontologie porte la « science du Devoir », l’éthique apporte le « sens de la Liberté », les règles qu’on s’impose soi-même et les valeurs que l’on veut transmettre. Ainsi l’éthique du coach occupe les « vides » laissés par le code de déontologie du coaching : on est au-delà des pratiques, du déroulement, on se situe au niveau des valeurs et de la conscience.

Les représentants de l’ICF apportent leur contribution en  présentant le rôle de la Commission déontologie de l’ICF, qui a pour mission, en quelque sorte, de coacher les coaches, à leur demande uniquement.

 Le débat est rapidement lancé :
- Peut-on, doit-on stopper la démarche de coaching si un élément apparaît contraire à l’éthique ?
– Comment la personne coachée traduit-elle l’évolution de ses objectifs et de ses moyens, dans les activités de l’entreprise ?
– Le chef d’entreprise ou un coach salarié de l’entreprise peut-il coacher ses propres collaborateurs ?
– Quel est le risque d’abus d’influence sur le coach, de la part du coach ou, par son intermédiaire, de l’entreprise ?

 Etablir une relation de confiance, donner la possibilité de tout dire sous réserve du respect de ses valeurs et de celle de l’autre, ne pas porter de jugement,  être prêt à se faire évaluer soi-même…
Pensez-vous que ces éléments sont porteurs d’une volonté éthique pour les coaches ?

 EthiCum et ICF envisagent de donner une « suite » à cette rencontre, sous la forme d’un Groupe de travail qui s’appellera « EthiCum et Coaching » pour élaborer une Charte Ethique du Coach.
Toute personne intéressée (même non coach et non ICF) peut se faire connaître !

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